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LE CERVEAU DU CHIEN
Posté le Mardi 22 janvier 2008 @ 16:53:14 par J.O. Contribution de : J.O.



Le cerveau du chien :

J. ORTEGA


On a longtemps pensé que seul l’homme avait un cerveau et était capable de s’en servir, beaucoup de maîtres orientés vers la compétition vont jusqu’à faire abstraction de l’individu chien, en tant qu’être sensible et pensant, pour le réduire à une machine apte à restituer des comportements aux signaux qui y correspondent.

Si l’on y regarde de plus près, on s’aperçoit que les différences sont minimes entre des espèces comme les mammifères supérieurs et que chacune d’entre elle a un cerveau adapté à ses besoins….


Le cerveau :

Il a été étudié pour la première fois par Alcméon de Crotone, disciple de Pythagore, 500 ans avant l’aire chrétienne. C’est lui qui comprend, que le cerveau est l’organe de l’intelligence.

Claude Bernard dira en 1878 : “ Le cerveau est l’organe de l’intelligence au même titre que le cœur est l’organe de la circulation, que le larynx est l’organe de la voix ”.

Chez les mammifères les excitations sensitives et sensorielles parviennent au cortex qui donnera les incitations motrices volontaires.

Chez les mammifères carnivores comme le chien, le Rhinencéphale est très développé car il dirige les réflexes de défense, de recherche de nourriture, d’accouplement. On dit que c’est un animal macrosmatique car il occupe presque tout le pallium, alors que chez l’homme il est réduit eu 1/12 de la surface corticale.


Le travail du cerveau exige beaucoup d’oxygène, selon les expériences de London.

Chez le chien en 1 minute 100 à 140 cm3 de sang traversent 100g de cerveau et perdent 6,1 cm3 d’oxygène.

Sous l’influence d’excitation lumineuses la quantité d’oxygène absorbée par minute peut aller jusqu’à 20,12 pour cent. Le cerveau contient des protides, des matières non protéiques, acides aminés, ammoniac, urée, créatine, acétylcholine, le travail psychique produit une dégradation des protides.

Chez le chien à qui on a bouché les oreilles, le coefficient de dégradation (protéolyse) passe de 17 à 20 à 13 à 11.

En ce qui concerne les sels minéraux (sodium, calcium, on trouve chez le chien 7,57 mg p. 100 de calcium dans le 3e ventricule alors que le cortex n’en a que 5,33.

Il y a également dans le cerveau des vitamines, une carence en vitamine A (carotène) provoque chez le chien des troubles de la démarche, une incapacité à fixer l’attention.

Gall a placé les facultés psychiques dans la région préfrontale. Elle représente chez l’homme 29 P ; 100 de la surface totale du cerveau, 17 P. 100 chez le chimpanzé, 7 chez le chien, 3 chez le chat.


Les fibres des connexions nerveuses vont de l’hypophyse à l’hypothalamus ou de l’hypothalamus vers l’hypophyse.

Larnelle a étudié les noyaux du troisième ventricule, il en compte 30 chez les rongeurs, 15 chez le chien, 9 chez l'homme. c'est dans l’hypothalamus que se trouvent les sensations de la vie organique avec les centres des systèmes sympathique et parasympathique.

Les commandes sont faites par des câbles électriques qu’on appelle les nerfs où circule l’influx nerveux à une vitesse de 6 cm à 120 m par seconde. La vitesse de celui-ci va dépendre du diamètre du nerf et de l’épaisseur de la myéline qui l’isole.


Le cerveau est sujet à des ondes électriques dues aux excitations des terminaisons nerveuses. Elles furent découvertes en 1875 chez le lapin, étudiées en 1925 chez le chien par Prawdiez – Neminsky et, en 1929, Hans Berger invente l’électroencéphalogramme. Il décrira les ondes cérébrales Alpha, Beta et mit en valeur les localisations cérébrales par rapport à une excitation lumineuse, auditive, tactile, etc.


Des découvertes ont été faites lors d’affections mentales non organiques, par exemple Kreezer a constaté que le tracé de l’E.E.G. correspond à l’âge mental et un enfant de 10 ans dont l’intelligence est semblable à celle d’un enfant de 4 ans donne un tracé correspondant.

Alfred Binet avait mis en évidence une “ échelle mentale ” pour connaître le quotient intellectuel d’un humain. Dès le début du siècle il divisa l’arriération mentale de l’enfant en 3 degrés principaux.

1-       L’idiot, incapable de communiquer

2-       L’imbécile, qui ne peut communiquer par l’écriture

3-       Le débile, qui a un retard de 2 ans dans ses connaissances scolaires jusqu’à 9 ans, et de 3 ans au-delà.

Il serait donc tout à fait normal de retrouver chez nos chiens de telles atteintes ainsi que des degrés divers dans l’intelligence.


Le cerveau est nécessaire :


Les expériences de décortications (destruction de l’écorce cérébrale) ont été utilisées chez le chien pour connaître le déficit que cela entraîne. Des expériences horribles qui entraînent souvent la mort, pourtant certains sujets ont survécus plusieurs années (Rotmann, Zeliony, Rademaker…) sous forme de robot : triste, apathique, somnolent, ne pouvant se nourrir seul, n’éprouvant aucun plaisir ou émotions, dormant environ 8 h d’affilée sans bouger (un chien normal dort jusqu’à 16 heures par jour avec des pauses de 3 heures environ de moyenne), à l’état d’éveil il se heurte aux obstacles, n’a pas de réactions à la menace, par contre on trouve une forte sensibilité à la douleur.


Rotmann réussit à faire acquérir quelques apprentissages à un chien (sauter par-dessus un bâton et faire le beau).

C’est surtout la région préfrontale qui semble importante pour la vie psychique même si chez le chien elle n’occupe que 7% du cerveau ( 29% chez l’homme, 0 % chez les insectivores ou les Marsupiaux).


Les sécrétions du cerveau :

Le cerveau est une glande qui produit des substances chimiques grâce surtout à l’hypophyse ou l’épiphyse mais également dans le liquide céphalorachidien. On compte à l’heure actuelle une cinquantaine de messages chimiques qui ont été répertoriés. Ils circulent dans les terminaisons nerveuses de la cellule des neurones à une vitesse d’environ 400 mm par jour. Le cerveau est un récepteur qui répond à des substances chimiques émises dans l’hypothalamus, comme les endorphines (qui sont des produits opiacés naturels).


Les centres situés (dans l’encéphale, le bulbe, le mésencéphale, coordonnent l’activité réflexe d’ensemble.

C’est dans le cortex que se font les synthèses pour un comportement harmonieux. Comme nous l’avons vu un chien privé des hémisphères cérébraux devient dangereux si on le pince, il n’y a plus d’inhibition.


Certains médicaments peuvent faire le même effet. C’est le cas des anxiolytiques comme les Benzodiazépines ( valium librium).


Les messages extérieurs :

“  Il n’est rien dans l’intelligence qui n’ait été perçu par les sens ”.


Le cerveau ne peut agir sur le comportement que s’il perçoit le milieu extérieur par le biais des organes des sens, c'est là un des but essentiel de la survie. les stimulations externes ne sont perçues qu’à partir du moment où l’individu devient assez mature pour sortir du nid ( réponse tactile 1e jour, goût 7e jour, suivi visuel de l’objet 14e au 21e jour, ouïe 17e jour, localisation des sons 21e au 28e jour).


L’olfaction est le sens principal, l’homme est un infirme par rapport au chien, grâce à son nez le chien vit dans un univers différent du notre.

L’ouïe est très développée avec une gamme de fréquences qui permet à l’animal de percevoir les ultra-sons que nous sommes incapables d’entendre.

La vue est différente de celle de son maître avec des axes optiques qui divergent de 30° à 50°. Il a un champ visuel plus large et son acuité visuelle lui permet de mieux identifier les objets en mouvements. Il voit mieux dans la pénombre.

Le niveau d’activation dépend des diverses entrées sensorielles qui ont une action conjuguée.


Les états de vigilance :

C’est dans la formation réticulée du tronc cérébral que se trouve le système d’éveil et de vigilance qui agit selon les messages nerveux.

1-       L’hyper vigilance – c’est la mobilisation générale de l’individu, en général dans un but de survie (défense, alimentaire, sexuel)

2-       L’état de veille – Une réaction d’orientation à un signal pendant une phase de repos (écouter, sentir, redresser les oreilles)

3-       Sommeil lent – Il est couché et détendu

4-       Sommeil rapide – Il correspond souvent au rêve avec des mouvements oculaires rapides, de l’agitation, des plaintes, etc. Ces phases durent environ 4 mn chez le chien, elles sont utiles pour mémoriser les apprentissages.


On dit que les manifestations psychiques ne s’observent que chez l’homme.

Les spiritualistes lui donnent le nom d’âme, qui serait immatérielle et immortelle. L’homme seul serait capable d’abstraction et de généralisation, pourtant que ce soit l’homme ou l’animal le développement est le même dès la naissance. Le fœtus, les mouvements autonomes, le système nerveux qui évolue, la recherche du sein maternel, les jeux…. L’évolution du psychisme se superpose au développement du système nerveux, c’est la partie de l’écorce cérébrale qui sert au langage qui occupe une surface plus étendue chez l’homme.


En 1836 Cuvier propose la création d’une chaire de Psychologie des Animaux et un décret institua au Muséum d’Histoire Naturelle une chaire d’Ethologie.

On opposera l’instinct qui est une aptitude innée et héréditaire pour accomplir certains actes sans apprentissage, de la même manière pour tous les individus de la même espèce, à l’intelligence. Cet instinct qui prendrait son origine dans une variation qui apparaît par hasard et si elle est utile, sera conservée par sélection. Si l’acte est adapté à une situation nouvelle on peut le qualifier d’intellectuel.


On sait que cet instinct n’est pas si automatique que cela et qu’il varie avec les conditions externes, de même qu’il n’est pas aussi parfait d’emblée qu’on a voulu le dire. Il peut être également dénué d’utilité et devenir un rituel comme le fait pour le chien qui vit en appartement de tenter d’enfouir de la nourriture sous le plancher ou de tourner en rond pour se coucher dans un lieu souvent surchauffé, l’acte n’est plus que symbolique.

L’instinct peut être sous la dépendance des hormones, c’est le cas de l’instinct génésique qui ne fonctionne que par les substances chimiques, éventuellement de synthèse.


Il peut être social, prévue pour vivre en groupe, mieux chasser et mieux se défendre et dépend de l’attraction réciproque due au contact précoce, à ne pas confondre avec les animaux qui vivent en groupe, tout en restant indifférents des autres et en agissant que pour son propre compte.

L’animal comme l’homme a des sympathies ou des antipathies, il peut être aimable ou agressif, courageux ou craintif, avoir le sens de la justice….


A l’époque où le chien était utilisé pour faire tourner la roue du tournebroche, le Duc de Liancourt possédait 2 chiens qui devaient tourner chacun leur tour : “ L’un s’en trouvant embarrassé, se cacha lorsqu’on l’allait prendre et on eut recours à son camarade pour tourner à sa place. Le camarade cria et fit signe de sa queue pour qu’on le suivit. Il alla dénicher l’autre dans le grenier et le houspilla ” en fait il lui signifia que c’était son tour.

Aristote disait que l’homme et l’animal ne se ressemblaient que dans le jeune âge : “ A ce moment, l’âme de l’enfant ne diffère en rien de celle des animaux. A l’âge adulte les animaux ont des sensations et quelques qualités intellectuelles, mais l’homme seul est capable de réflexion, de méditation et de délibération ”.

Zénon ou Sénéque différenciaient nettement l’homme de l’animal, classant celui-ci comme être non doué de raison.

Au moyen-âge, aimer les animaux et leur prêter des sentiments était considéré comme démoniaque.


C’est surtout Descartes (1596-1650) qui fit le plus de mal à la cause animale le considérant comme une machine : “ Je sais bien que les bêtes font beaucoup de choses mieux que nous, mais je ne m’en étonne pas, car cela même sert à prouver qu’elles agissent naturellement et par ressorts, ainsi qu’une horloge qui montre mieux l’heure qu’il est que notre jugement ”. Il ira même jusqu’à nier qu’elles puissent avoir un langage : “ Et on ne doit pas confondre les paroles avec les mouvements naturels, qui témoignent les passions, et peuvent être imités par des machines aussi bien que par des animaux ; ni penser, comme quelques anciens, que les bêtes parlent, bien que nous n’entendions pas leur langage : car s’il était vrai, puisqu’elles ont plusieurs organes qui se rapportent aux nôtres, elles pourraient aussi bien se faire entendre à nous qu’à leurs semblables ”. Fort heureusement René Descartes eut en face de lui des personnes sensées à la fois instruites et intelligentes qui soutinrent le contraire, comme Condillac, Reaumur, Georges Leroy ou Gassendi (1592-1655) qui écrivait sur un autre registre : “ Voyez cependant si la faculté de sentir que l’on trouve chez les bêtes, étant fort peu différente de la nôtre, ne mérite pas aussi d’être pensée, de sorte qu’il y aurait chez les bêtes même un esprit qui ne différerait pas du nôtre ”.


Les réflexes :

Il y a des réflexes innés qu’on nomme actes instinctifs, comme ceux qui poussent le jeune chiot à se nourrir tout seul après avoir recherché la mamelle de sa mère.

les réflexes acquis permettent par éducation de faire un choix de comportement, les réflexes conditionnés sont à la base des habitudes de l’individu. Ils ont été étudiés par Pavlov (1849-1936) en particulier, qui a découvert qu’ils sont stéréotypés, qu’ils disparaissent si on ne les entretient pas, qu’il peut s’écouler un certain temps entre le signal et l’apparition du réflexe conditionnel, qu’ils peuvent passer de volontaires à automatiques, de conscients à inconscients. L’avantage de ces recherches a été la mise en évidence des lois de l'apprentissage.


Le conditionnement opérant :

C’est Skinner (1904-1990), élève de Watson (1878-1958) qui va refuser les phénomènes mentaux non observables et s’en tenir à ce qui est observable. Il inventera le conditionnement instrumental où l’animal enfermé dans une cage et à jeun fait une recherche active pour se nourrir en essayant “ au hasard ” plusieurs comportements, s’il appuie sur la bonne pédale il est récompensé. Il y a alors un effet renforçateur et il agit de plus en plus sur le bon levier. C’est ainsi qu’il découvre la “ loi de l’effet ”, où la fréquence d’émission d’un comportement dépend de ses conséquences pour le sujet.


L’intelligence :

Problèmes de détours :


L’animal peut élaborer une carte mentale de ses déplacements et y avoir recours, même après une longue période.

Il s’agit d’un apprentissage complexe qu’on qualifie de “ cognitif ” (le psychisme peut faire des opérations intellectuelles comme l’abstraction) par exemple lorsque l’animal est placé dans un environnement nouveau où il doit mémoriser des informations et maîtriser ses comportements exploratoires pour arriver au but (labyrinthe). Les expériences prouvent que le chien est capable d’une représentation de l’espace et qu’il peut tenir compte des informations pour prendre un raccourci ou faire un détour qui dévie le moins possible de la ligne droite théorique. Ce qui est évident pour un prédateur qui doit rejoindre sa proie par le plus court chemin sans dépense d’énergie ou qui doit rejoindre un abri pour éviter un ennemi.

Dans les problèmes de détour de type topographique, s’il trouve la solution immédiatement, sans essai préalable, on parle d’Insight (compréhension brusque – Intelligence).

C’est Tolman de l’Université de Berkeley qui a introduit vers 1930 le concept de “ carte cognitive ” qui sert à l’animal à organiser son environnement. Cette faculté de “ représentation ” lui permet de conserver en mémoire une information pour que le comportement apparaisse alors que les conditions de départ ne sont plus présentes. Il est apte à produire une réponse adaptée et à généraliser sa réponse à un ensemble plus ou moins grand d’objets différents.


La capacité de représentation :


On nomme cela “ la permanence de l’objet ”, c’est lorsque l’animal est capable de savoir où se trouve un objet même s’il ne l’a plus sous les yeux.

Elle a été étudiée par Piaget (1896-1980) à propos de l’intelligence sensori-motrice de l’enfant, mais elle peut s’appliquer chez le chien. Il faut savoir quand le sujet est apte à imaginer qu’un objet existe, même s’il a disparu de l’endroit où il était situé (caches ou écrans)

Stade 1 :

Jusqu’à 2 mois, le bébé suit des yeux, ne le cherche pas

Stade 2 :

2 à 4 mois, le bébé éprouve du désagrément si l’objet disparaît

Stade 3 :

4 à 8 mois, il anticipe le point de disparition, ne le cherche pas s’il est caché

Stade 4 :

8 à 11 mois, il le retrouve s’il a été caché au même endroit, si on le cache ailleurs, il persiste à le chercher au même endroit

Stade 5 :

11 à 12 mois, il le retrouve même si on le change d’endroit

Les chatons ne font pas l’erreur du stade 4 et maîtrisent le stade 5 de la permanence de l’objet dès l’âge de 7 semaines, au moment où commence le comportement de prédation.

Des études faites sur le chien démontrent qu’il peut réussir des tâches de stade 6 (Doré et Dumas), selon Gibson le chien a l’avantage d’avoir un système de traitement d’information supérieur au chat car il tient compte des mouvements de la proie mais aussi de ceux de ses congénères (chasse coopérative). L’animal sauvage (loups) est d’ailleurs plus habile qu’un chien pour résoudre les problèmes spatiaux et pour manipuler les objets. Pourtant le chien possède une Néoténie qui est la faculté de conserver des attitudes et des comportements de jeu toute sa vie, des activités de jeu qui n’ont pas une finalité biologique immédiate.


Dès que les besoins sont satisfaits, la motivation devient le fait d’exprimer un trop-plein d’énergie. il existe des jeux de chasse sur des proies imaginaires ou sur des substituts comme la balle, de jeux de combats entre congénères où chacun à son tour à le rôle de poursuivant ou de poursuivi, des jeux sexuels…. Si cela est compréhensible chez les jeunes qui ont besoin de maîtriser leurs corps et ses aptitudes dans des activité motrices, chez l’adulte cela semble superflu. Cela donne même l’impression d’un manque de sérieux car ce comportement implique des organisations motrices fonctionnelles utilisées dans d’autres contextes.

Ce qui choque c’est qu’il y a absence de facteurs motivationnels et que ces activités peuvent s’interrompre pour passer brusquement à d’autres activités. On peut voir également en situation d’apprentissage un glissement soudain vers une phase de jeu selon la “ loi de Yerkes-Dodson ” cela a lieu surtout lorsque la complexité de la tâche d’apprentissage s’accroît.


L’animal peut contrôler le niveau d’entrée dans son système nerveux central en modifiant son activité générale, de même que selon l’individu il y a un niveau préféré d’entrées qui varie en fonction de l’état motivationnel.


La privation de stimulations va accroître la tendance à explorer et à tester les nouveaux objets de l’environnement sous la forme d’un jeu-test qui permet de les maîtriser. Le chien qui veut entraîner son maître dans une séquence de jeu ne se contente pas de le regarder, il l’interroge en scrutant son visage ou le moindre mouvement du corps afin d’en découvrir l’intentionnalité, il peut même se livrer à une imitation de son maître pour l’inciter à participer. Il ira chercher la balle de jeu dans le panier et la posera dans la main du maître puis il donnera un coup de museau pour faire sauter celle-ci. Il décrochera la laisse pendue dans le couloir, la déposera dans la main du maître et se tournera en appuyant son cou à son niveau. On parlera bien sûr de conditionnement, mais n’y a-t-il pas également compréhension, intelligibilité de l’acte, volonté de dialoguer, d’exprimer un message clair, d’imiter un acte humain ?



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