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La notion de respect chez l'animal, l'apprentissage du respect auprès des enfants avec le Chien Visiteur
Posté le Lundi 22 septembre 2008 @ 17:08:28 par J.O. Contribution de : J.O.

L'apprentissage du respect de soi et des autres est une notion importante à faire passer aux enfants grâce au Chien Visiteur

UN SITE A VISITER ABSOLUMENT: www.lerespect.org


LA NOTION DE RESPECT CHEZ L’ANIMAL



Chez l’humain les synonymes du mot respect sont : civilité, courtoisie, déférence, égards, estimation, tolérance, politesse. Chez l’animal cette notion est incontournable et on peut la comparer à ceux-ci, même si on tombe dans le piège de l’anthropomorphisme (prêter à l’animal des sentiments humains), elle sert chez les espèces sociales à conserver la cohésion du groupe et à éviter les blessures que pourraient occasionner les combats, dans le but essentiel de la survie.
Dans les rapports entre les animaux de compagnie et les humains qui leur ont ouvert leur foyer, on retrouve évidement cette base essentielle et réciproque qui consiste à respecter l’autre pour permettre une vie harmonieuse interspécifique (entre deux espèces).
En éthologie une des premières règles c’est de faire preuve d’empathie (être capable de se mettre à la place de l’autre, ressentir les choses comme lui), ce qui signifie un respect absolu de l’animal que l’on veut étudier. Si j’observe les loups je deviens un loup, si j’observe les chevaux je deviens un cheval…

Les animaux entre eux

L’inhibition naturelle est ce sur quoi va s’appuyer le respect chez l’animal, elle va s’apprendre au plus jeune âge lors des jeux de combats où c’est chacun des protagonistes qui aura le dessus à son tour. Si vous observez des chiots jouer entre eux vous constaterez que lorsque celui qui est mordu couine, celui qui a le dessus cesse aussitôt sa morsure, la fois suivante ce sera le contraire. Les chiots apprennent aussi à respecter les adultes car ceux-ci leur font savoir s’ils vont trop loin par un grognement ou une saisie au niveau du cou ou du museau. Au moment du sevrage lorsque les dents commencent à faire mal lors des tétés, la mère commence à repousser les chiots. Au début elle tolère qu’ils viennent manger dans sa gamelle mais progressivement elle va le leur interdire, en général vers quatre mois, c’est le début du détachement pour qu’ils apprennent à devenir autonomes.
A l’âge adulte, ces mécanismes de communication sociale vont se poursuivre et en cas d’engagement belliqueux, souvent territoriaux, l’inhibition naturelle va empêcher les blessures. Le chiot a donc appris très tôt qu’il faut respecter celui qui se soumet et comment faire pour éviter les blessures en adoptant une posture d’apaisement.
Chez les canidés il y a également pour les mâles le respect de la femelle et des chiots de moins de six mois, qu’il est capable de reconnaître olfactivement en analysant les phéromones émises (odeurs de l’espèce).
Ces rituels se sont développés depuis des centaines d’années pour pouvoir communiquer et éviter d’affaiblir l’espèce, avec des signaux qui sont connus de manière instinctive ou par imitation des adultes pour pouvoir mieux survivre dans le biotope. Les règles d‘or de l’espèce en quelque sorte, sont : on ne touche pas à une femelle ou à un chiot. Si un congénère avec qui je suis confronté fait acte de soumission, je suis bloqué psychologiquement et je ne peux pas lui faire de mal.
Il est évident que nous parlons ici de chiens normaux, hélas souvent des troubles du comportement apparaissent chez les canidés domestiques qui peuvent aller jusqu’à blesser ou tuer. Il s’agit de ceux qui ont subi des carences sensorielles ou affectives, chez ceux qui n’ont pas été socialisés correctement par les éleveurs ou les maîtres… Les raisons pour lesquelles j’ai inventé les écoles de chiots (auparavant on n’acceptait les chiens dans les clubs d’éducation canine qu’à six mois ou un an !), des maternelles où le jeune animal va apprendre dés l’âge de deux mois à communiquer avec son espèce et avec les autres espèces, et où on enseignera au maître néophyte à respecter le bien-être de son chien en tant qu’espèce à part entière et non comme un substitut d’enfant ou de jouet…

Apprentissage du respect aux enfants, dans les écoles ou les quartiers défavorisés, par le biais du chien visiteur.
Joseph ORTEGA
Le respect commence par celui de soi, lorsqu’on a la chance d’avoir un corps qui fonctionne normalement et qu’on ne souffre d’aucune maladie ou handicap,  lorsqu’on pense à tous ceux qui aimeraient être comme nous, qui souffrent ou qui sont en phase terminale, comment peut-on ne pas le respecter ? Le manque de respect, c’est vouloir l’agresser que ce soit par le manque d’hygiène élémentaire, l’alcool, le tabac ou la drogue…
Des messages qui doivent s’adresser aux enfants de la manière la plus habile possible, sans être des « donneurs de leçons », pour cela nous avons la chance d’avoir l’animal qui suscite des réactions en allant chercher l’individu dans des zones du cerveau associées à l’émotionnel, au besoin de contact. On parle alors de cerveau reptilien, celui qui est le plus ancien, un cerveau primitif où sont les fonctions liées à la survie (respiration, température, tension artérielle, etc.), les réflexes innés, les besoins primaires pour la survie (sommeil, alimentation, etc.), les comportements stéréotypés inscrits dans la mémoire de l’espèce… Ce cerveau est à la base des comportements relationnels avec les autres humains ainsi qu’avec les autres espèces.


 

le respect de l’autre

Le chien visiteur intervient aussi bien dans les écoles que dans les quartiers dits « défavorisés ».
L’apprentissage du respect de l’autre commence au plus jeune âge avec des règles de société pour pouvoir communiquer, comme nous l’avons vu chez l’animal. L’enfant doit se référer à ce qu’il voit et à ce qu’il entend, de la part de ses parents, de ses professeurs, des adultes, enfin des plus grands en général…
A l’adolescence il y a une crise constituée par cet événement biologique et physiopathologique, de durée limitée mais avec un caractère grave. Il n’est plus un enfant et n’est pas admis comme adulte, comme tout change et se transforme en lui, il perd ses repères. Il va donc faire des tests, des essais sur le monde qui l’entoure, aussi bien sur son corps que sur ses parents ou la société.
LA RENCONTRE AVEC LES JEUNES
1.     La présentation
Il faut avoir à l’esprit que le formateur est un facilitateur :
- obtenir la participation de celui qui apprend
- avoir une démarche progressive qui amène à analyser la situation et à se représenter l’objectif, c’est la pratique non directive.
Le processus d’influence va agir sur trois points :
- la conformité : à la norme dominante de la catégorie sociale qu’il incarne
- l’innovation : la même minorité mais avec des objectifs
- la normalisation : l’influence réciproque converge vers une norme commune
Il faut commencer par présenter le chien afin qu’il y ait identification : son nom, sa race, les aptitudes de celle-ci et les sélections qui y ont mené, ce qu’il sait faire, etc. N’oublions pas que ce n’est pas le maître qui est important, le véritable support pédagogique, c’est le chien !
La connaissance du chien : l’origine du chien, en insistant sur son ancêtre le loup et l’organisation sociale de celui-ci : le respect de la hiérarchie, des jeunes, des femelles, l’entraide, la chasse collective, la communication et les rituels qui empêchent l’agression véritable qui aurait pu diminuer par des blessures l’aptitude à la survie du groupe.
- Comprendre le chien en tant qu’espèce différente
- Pourquoi vouloir un animal de compagnie
- Veiller à son bien-être et à sa santé
- La relation homme animal
- Comment l’éduquer, quels sont les apprentissages qu’il peut faire, en passant rapidement sur l’emploi du chien de guerre, et en mettant par contre l’accent sur les services qu’il rend aux humains : chiens sauveteurs en décombres ou en avalanche, chiens de pistage pour retrouver un enfant perdu, chiens guides d’aveugles ou pour handicapés, etc.
- La responsabilité du propriétaire du chien. Par exemple, poser la question : « est-ce que c’est agréable de marcher sur une crotte de chien ? », « est-ce qu’ils apprécieraient qu’un chien saute sur eux et fasse tomber leur portable ou leur lecteur MP3 qui se casse ? ». Ce qui entraîne les règles du maître citoyen. Pour les nuisances de son chien : crotte, sauter sur les gens, aboyer, être agressif…
2.     La démonstration
On va montrer ce que le chien sait faire, comment il répond à des informations du maître avec plaisir (Méthode Naturelle) sans laisse, sans hurler les ordres. Le message à faire passer, c’est qu’on peut tout obtenir de l’animal en le respectant, qu’il est même demandeur, un volontariat induit bien entendu par le « renforcement positif ». Selon la philosophie de la Méthode Naturelle on ignore les comportements incorrects (on ne punit pas), par contre on récompense chaque fois qu’il fait quelque chose de bien.
On peut pratiquer des exercices simples comme la marche au pied sans laisse, les positions Assis, Couché, Debout, faire ramper, rapports d’objets de toutes sortes, quelque figures d’Obérythmée, comme le slalom entre les jambes, rouler au sol sur lui-même, etc.
Ensuite, il faudra trouver des jeux d’obéissance afin de les faire participer, donc les intéresser. Par exemple :
-         Donner la balle de jeu à l’un d’entre eux qui va la cacher sous un cône au milieu d’une dizaine de cônes semblables. Le chien doit la retrouver et la rapporter au maître.
-         Les enfants sont alignés, pendant que le chien est mis assis le dos tourné au groupe, l’un d’entre eux va garder la balle dans son dos entre les mains. Le chien va explorer chaque individu jusqu’à ce qu’il découvre celui qui l’a.
On peut maintenant demander un contact avec l’animal.
-         En le mettant sur une table et en faisant découvrir son corps : les oreilles, les yeux, le nez, la mâchoire, (l’exhibition des crocs est particulièrement appréciée), le pelage, la queue, les pattes.
-         En montrant les soins que quelques-uns peuvent pratiquer : massages, brossage…
-         En faisant porter le chien dans les bras par les plus forts, ce qui avec un chien de format moyen ou grand n’est pas aisé. Une façon de faire prendre conscience de la puissance de l’animal.



Les objectifs
- Les adultes ne font pas de leçons, ils n’obligent en rien, les messages passent à travers le chien, avec lui c’est facile.
-   Le contact avec l’animal permet d’obtenir une émotion forte, en découvrant les émotions simples, ils se découvrent eux-mêmes.

 

-   Par transfert affectif, ils apprennent le respect, nourrir, soigner, éduquer, la capacité d’aimer.
 

-   La structure sociale des canidés aide à prendre conscience de la solidarité, personne n’est isolé, chacun dépend des autres. Le sentiment social, c’est la sécurité.
 

-   Le chien est un intermédiaire qui va pousser à communiquer en sortant des schémas habituels de leur mode social, les sujets vont parler, s’exprimer, ce qu’ils n’ont pas fait depuis longtemps dans leur contexte familial pour la plupart. Ils vont retrouver des sentiments purs.
 

-   Il y a le pouvoir anxiolytique du chien qui apaise les tensions. Car a contrario du système pédagogique punitif, il n’exige pas et surtout il ne trahit pas.
 

-   On va, grâce au chien, rééquilibrer les valeurs en donnant un sens au renforcement positif, celui qui réagit bien est récompensé, celui qui suit la règle sociale est reconnu et respecté. Ce qui est bénéfique au groupe est bénéfique à l’individu et le contraire.
 

-   Le déblocage va passer par l’imagination pour inventer, en fonction du contexte et des individus, un mode d’approche avec le chien. Il faut rechercher l’esprit de coopération en étant attentif, en ne désespérant pas (effet Pygmalion qui donne un résultat positif à partir du moment où on croit en la personne). Il faut encourager et donner confiance en eux, susciter les bonnes intentions, leur apprendre à considérer leurs problèmes comme quelque chose qui peut être maîtrisable. Il faudra faire la différence, comme l’indique Rosenthal entre « le mensonge au miel » qui signifie dissimuler des sentiments négatifs sous l’apparence de sentiments positifs et « le mensonge au vinaigre » qui est faire croire à des sentiments négatifs alors qu’en vérité il s’agit de sentiments positifs.





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